mardi 5 mai 2009




Image: By Angeline


Chanson d'un soir.


Je me retrouve seule, une fois de plus, le cœur écrasé comme une merde sur la chaussé. Sa fait mal, très mal, on me perd, peu a peu, je disparais, je me noie, je coule et meurt a feu doux. Sous la brousse, je glisse et percute, je risque et m’exécute. Je cris, hébété, personne, je m’isole. Paumé, un instant, pour toujours, pour toujours, pour toujours.


En surpoids, je me noie, de surplus, on me tue.


La fenêtre est là, je regarde et je tombe, je voudrais et je tombe, on me ramasse, pour m’écrasé, puis je craque et je pleure, les larmes sont là, leur cœur courent encore.


Un brin de muguet, pourris, salit, chanceux, poudreux. Il se crispe dans ma main et je chie dans leurs mains. Je regarde et je rie, jaune, rouge, bleu, mais surtout noir.


En surpoids, je me noie, de surplus, on me tue.


Je m’accroche, un peu plus, chaque jour, encore plus, pour mourir, sur le sol, aux milieux, d’eux.
Pour savoir, a quel point ils ne sont plus là je compte les mots saignez mes oreiller enragé de douleur aigus et profitable au point de vouloir qu’ils meurent eux aussi d’une douleur sans pareil, je cris.


J’arrête de manger, la nourriture vomiras sa graisse ailleurs et je rêve de mourir anorexsifier douloureusement maigre, ils se foutront leur proportion grandissante au cul, au cul.


Mourir


Mourir


Mourir



Ps: Ce texte est une ébauche, il n'est pas terminer, je l'ai écrit sur un coup de tête après une haine sans nom.


A bientot


Angeline

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